(404 mots) Il y a des cas où une personne doit être punie pour un crime, et il n'est pas clair où la justice se termine et la vengeance commence dans une telle situation. Pour certains, une mesure de retenue légitime semblera être une persécution injuste, tandis que quelqu'un ne se limitera pas à une décision de justice et réalisera sa peine personnelle. Comment comprendre où se situe la permissivité malveillante et la nécessité juridique? Essayons de répondre à cette question en utilisant des arguments de la littérature.
Dans l'histoire de N. S. Leskov, «Lady Macbeth du comté de Mtsensk», l'héroïne ne vit pas bien dans une nouvelle famille. Le mari n'y prête pas attention, est impoli et l'accuse injustement d'infertilité. Le beau-père ne dira pas bien. Katerina Lvovna n'a pas d'amis proches ni d'entreprise préférée. L'ennui a vaincu la dame et elle a fait une liaison avec le greffier. Le beau-père l'a vu et a menacé de dénoncer au fils l'infidélité de la femme. Puis l'héroïne l'a empoisonné, mais cela ne s'est pas arrêté. Afin de posséder complètement tous les biens de son mari et de faire de Sergey un marchand, elle a tué son mari qui revenait du moulin. Mais même ici, elle ne pouvait pas régner en maître dans la maison vide: un jeune parent de son mari est arrivé, qui a réclamé un héritage. Ensuite, la veuve et son amant ont étranglé l'enfant, mais les gens l'ont vu et le couple a été soumis à des travaux forcés. Bien que cette punition pour une femme, et même une mère, soit sévère, elle est juste, car Katerina Lvovna a tué plusieurs personnes.
Dans le roman de A. Dumas, «Le comte de Monte-Cristo», plusieurs personnes ont injustement condamné Edmond Dantes à l'emprisonnement éternel au château d'If. Par jalousie, Danglar a persuadé Fernand (qui aime la mariée d'Edmond) d'écrire une dénonciation injuste, où le marin est accusé de trahison. L'affaire tombe entre les mains de Belfort, qui comprend qu'il est plus profitable pour lui de mettre un innocent en prison que de le libérer avec une lettre où son père est compromis. Le héros est donc enterré vivant dans des casemates, et sa fiancée épouse un escroc. Mais Edmond sort du château et devient le tout-puissant comte de Monte-Cristo, le propriétaire d'innombrables trésors, qui décide de venger ceux qui ont créé le capitaine Dantes. Il les punit tous sévèrement, mais en même temps des innocents souffrent - les enfants de toutes ces victimes de la justice. Bien sûr, le comte a des raisons de punir les contrevenants, mais il a joué avec Dieu, donc sa juste cause se transforme en vengeance qui ne connaît pas de frontières. Lorsqu'une personne innocente souffre de la justice, cela devient déjà un châtiment.
Ainsi, la justice ne s'adresse toujours qu'à celui qui est à blâmer. De plus, il ne devrait pas punir une personne par le principe «œil pour œil». Le tribunal doit prendre une décision, grâce à laquelle le délinquant aura une chance de s'améliorer. Et la vengeance balaie tout sur son passage, affectant des innocents. Elle est incontrôlable, donc parfois elle est supérieure au crime dans sa cruauté. C'est là que réside la différence.